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Le BenQ PD2500Q, l’écran parfait pour les graphistes qui n’ont pas un grand espace de travail. Je vais donc vous donner mes impressions, forces et faiblesses, dans cette review. Ce produit est achat personnel. Si vous n’avez aucune idée, que pour vous, c’est du chinois. Je vous recommande mon guide complet qui vous explique en détail tout ce qu’il faut savoir sur les écrans d’ordinateur.

Caractéristiques du BenQ PD2500Q

Premièrement, ce moniteur fait partie de la gamme graphiste chez BenQ. Il se destine avant tout aux amateurs avertis et professionnels. Ce qui signifie qu’il est parfaitement adapté à la création CAO/DAO, à la retouche photo pro. BenQ a apporté un soin tout particulier à la justesse colorimétrique. Il est livré étalonné avec son carton de certification. De ce fait, on le pause sur le bureau et c’est tout.

Deuxièmement, sa diagonale de 25″ IPS, d’une définition 2560x1440p lui confère un bel espace de travail confortable. Sa fréquence de 60 Hz et 4 ms de temps de réponse, pour une dalle IPS de cette gamme de prix, environ 330 €, est suffisamment réactive pour s’adonner à vos jeux favoris.

Ensuite, en façade, on retrouve les éternels boutons, dont les pictogrammes manque légèrement de visibilités. On a également la présence sur la partie basse de l’écran, un capteur de mise en vielle paramétrable et désactivable, idéal pour réaliser des économies d’énergie, ainsi qu’un capteur de luminosité.

      • Taille de l’écran : 25″
      • Définition : 2560×1440
      • Dalle : IPS avec traitement antireflet
      • Luminosité : 350 cd/m2
      • Contraste : 1000:1
      • Gamma : 1.8 – 2.6
      • Gammes de couleurs : 100% SRGB
      • Angle de vue : 178/178
      • Temps de réponse : 4 ms
      • Taux de rafraîchissement : 60 hz
      • Couleurs d’affichage : 16.7 millions couleurs
      • Gammes de couleurs : 100% sRGB/Rec. 709
      • Pitch (mm) : 0.216
      • PPP : 117
      • Rapport de Contraste Dynamique : 20M:1
      • Nombre de bits couleur : 8 bits

 

Le contenu

      • Moniteur
      • Pied et sa base
      • Guide de démarrage
      • CD-ROM
      • Cordon d’alimentation
      • Câble DP à Mini DP v1.2
      • ble HDMI v1.4
      • Câble USB 3.1
      • Crochet du casque
      • Le rapport d’authenticité d’étalonnage

 

La connectique

Sa connectique est assez riche, DisplayPort, sortie DisplayPort, Mini DisplayPort, HDMI, Hub USB 4 ports, 1 port pour le transfère vers un ordinateur. Quel dommage, un port DVI-I pour les anciennes cartes graphiques aurait été un plus. Néanmoins, cela peut se justifier dans la mesure où ce dernier n’est pas compatible 1440p. Pour ce qui est des câbles fournis, au nombre de trois (câbles DP à mini DP, HDMI, USB 3.1), sont correctes et de bonne factures.

      • HDMI (v1.4)x1
      • DisplayPort (v1.2) x1
      • Mini DisplayPort (v1.2)x1
      • DP sortie (MST)
      • USB 3.1 (3.1gen1) Downstream x 4
      • USB 3.1 (3.1gen1) Upstream x 1
      • Prise casque
      • Branchement secteur
      • Bouton marche/arrêt, type Interrupteur CA
Connectique schéma

Alimentation

      • Consommation d’énergie (mode ON) : 62 W
      • Consommation d’énergie (basée sur Energy Star) : 21W
      • Consommation d’énergie (mode veille prolongée) : 0,5W
      • capteur de mise en vielle
      • Interrupteur CA

Autres caractéristiques

      • Eye Care

        • Technologie Anti-scintillements
        • Lumière bleue faible
        • Brightness Intelligence (B.I.)

      • Divers

        • HDCP : 1.4
        • Rapport d’étalonnage en usine
        • Support mural VESA 100x100
        • Pivot automatique
        • Haut-parleur intégré : 2Wx2

Sa construction

Les finitions sont excellentes pour cette gamme de prix. Rien que le socle pèse le poids d’un âne mort, en grande partie lesté. Son montage est d’une facilité déconcertante. On le clipse, rien de plus. Quel plaisir de n’avoir aucunes vis !!! D’autre part, les plastiques ne font pas plastoque. Rien à redire de ce côté-là, c’est du solide.

L’ergonomie

Ce moniteur est réglable en hauteur. Il peut également se pivoter en mode portait à 90° et s’incliner vers le haut ou le bas.

Le panneau de commande

Le panneau de commande offre la possibilité de régler l’entrée vidéo, la luminosité, le contraste, la finesse, le gamma, la température de couleur, la saturation, les modes d’images, l’audio, le mode économie d’énergie, etc. Tous ces paramètres ne sont pas forcément activables et reste grisés selon le mode d’image choisi. La navigation dans les menus est assez intuitive.

En outre, on a aussi la possibilité de passer par le logiciel PD2500Q Display Pilot, non fourni et téléchargeable directement sur la page web du PD2500Q. Dommage, je trouve. D’autant plus qu’il est indispensable puisque qu’il donne la possibilité d’activer le Pivot auto, Partitionnement de l’écran, de l’attribution des modes d’images pour chaque application présente sur l’ordinateur. Il est compatible avec Windows 10, Windows 8, Windows 7 et Mac10.14, Mac10.15, Mac11. Sa dernière mise à jour 25/03/2021, ne prend pas encore en charge la plateforme Apple M1.

Display Pilot

Le protocole du test

Cette review a été réalisé avec les composants suivants :

      • Carte mère MSI Z170A GAMING PRO,
      • Processeur Intel I5 6600 3,3 Ghz,
      • 16 Go de RAM Corsair en quatre barrettes de 4 Go 2800 Mhz,
      • Carte graphique Nvidia Geforce gtx 760 oc mini de chez MSI,
      • Driver graphique Nvidia 419,67,
      • SSD Corsair 128 Go,
      • Disque dur Seagate 4 To 5400 RPM 256 Mo de cache,
      • Canon EOS 700d.

 

Les jeux, quant à eux, pour ce test, sont installés sur un disque dur. Ce qui peut engendrer quelques ralentissements.

 

Qualité d’image

La qualité est tout bonnement excellente avec sa prise en charge du 100% SRGB/REC709, mais pas parfaite. Les couleurs sont justes précises et correctement étalonnées, comme l’atteste le document officiel fourni par BenQ. Néanmoins, le seul élément dommageable, la teinte rouge pure légèrement saturée.

 

Le contraste

Son contraste est correct sans plus, avec ses 1000:1, classique pour de l’IPS. On a donc des noirs pas profonds qui manquent légèrement de détails que l’on peut néanmoins, facilement retrouvés grâce au mode Animation. Mode qui permet de déboucher les basses lumières. En revanche, pour de la retouche photo, il est préférable de le désactiver afin de privilégier les modes SRGB, standard ou utilisateur. Sinon vous risquez d’être surpris du résultat de vos retouches. Même au minimum sur une échelle, qui va de 0 à 10, l’effet est suffisamment prononcé. Je vous rassure, rien de rédhibitoire niveau contraste. Ce n’est clairement pas le modèle recommandé pour les cinéphiles.

 

La balance des blancs

Elle est particulière avec trois paramètres, normal 6500k, rougeâtre et bleuâtre. Autrement dit, lumière de jour, temps chaude, temps froide. Ce qui surprend, c’est l’impossibilité de régler finement la température à la valeur K souhaitée. Cependant, la seule solution, est de passer par le mélangeur de couleur, rouge, vert, bleu. Étrange tout de même pour un moniteur qui se veut plutôt pro.

 

Le clouding

Le clouding est spécifique à toutes les dalles de type LCD (écrans d’ordinateur, TV), et se caractérise en la présence de lueurs grisâtres, visibles de plusieurs manières.

      • Le glowing : lueurs grisâtres visibles sur la dalle lorsqu’on la regarde de côté,
      • Fuites de lumière : lueurs grisâtres prennent pour origine les coins de la dalle LCD,
      • Vignetage : comme en photographie, les coins sont plus sombres.
Fuites de lumière
Luminosité réglée à 25%. A 100% ce phénomène sera amplifié.

Pour ma part, celui que je possède n’est seulement victime que de fuites de lumière très contenues, qui ne se remarquent pas ou peu en utilisation courante. Néanmoins, je vous conseille de vous retourner auprès de votre revendeur, si la gêne occasionnée est trop prononcée, car il n’y a pas de solutions possibles.

 

Angles de vision

Sur le papier, il est annoncé avec des angles de vision 178/178. Mais quand est-il réellement ? Ils sont tout bonnement excellents. Quelle que soit la position de visionnage, la dérive colorimétrique est minime, voire presque imperceptible. Il est vrai que la réputation des dalles IPS n’est plus à faire. Cette technologie écrase littéralement les meilleurs écrans TN ou VA.

 

Réactivité

Sa réactivité avec ses 4 ms, gris à gris, est parfaite, sans égaler, un modèle spécifique gaming. Aidé de son overdrive, nommée AMA (Advanced Motion Accelerator). Sa fonction permet d’augmenter la tension appliquée aux pixels de la dalle afin d’améliorer sa réactivité en ms, gris à gris. Ce qui a pour résultante l’atténuation du phénomène qu’ont tous les moniteurs LCD, la rémanence et rendre l’image plus nette. Trois réglages possibles : sans, élevée, premium.

AMA sans
AMA sans
AMA élevée
AMA élevée
AMA premium
AMA premium

Comme on peut le remarquer, le paramètre élevé est clairement le plus efficace, le plus propre. Désactiver L’AMA, n’est pas recommandé pour la majorité des tâches effectuées. Néanmoins, les puristes cinéphiles préféreront le désactiver pour préserver l’authenticité voulue par le réalisateur. En revanche, pour vos sessions de jeux vidéo, on peut le laisser sur élevée. Dans les faits, l’écran est très réactif pour une dalle 60 Hz. Il est donc tout à fait paré pour du FPS nerveux, comme en lecteur vidéo, comme on le montre la vidéo ci-dessous. Par ailleurs, les saccades sur les mouvements latéraux que l’on observe ne sont pas dues à ma caméra EOS 700d, mais bien au jeu Bioshock lui-même quand on active la synchronisation verticale.

BenQ PD2500Q – test fluidité – filmé

BenQ PD2500Q – test fluidité – capture pc

Autres fonctions

Capteur de lumière/capteurs Économie d’énergie

Capteur de lumière/d'économie d'énergie
Capteur de lumière/capteurs Économie d'énergie

Au niveau du bas de l’écran, se trouve le capteur Bright Intelligence, qui s’occupe de gérer, comme son nom l’indique, la lumière ambiante, la luminosité et le contraste de l’image pour équilibrer automatiquement l’écran (CAO/DAO, chambre noire, m-book et faible lumière bleue seulement)À côté de cela, il comporte également un autre capteur, celui de proximité, qui a pour but de mettre le moniteur en veille afin d’économiser de l’énergie. Il comprend trois niveaux de distance : proche, moyen, loin. Cependant, ce  dernier mode n’a clairement pas une portée suffisante à goût. Quand on regarde des vidéos en s’éloignant légèrement pour le confort des yeux, ce qui va inévitablement le mettre en veille.

Les modes d’images

      • Rec. 709 : pour une meilleure représentation de la correspondance des couleurs avec le standard Rec. 709.
      • sRGB : meilleure représentation des couleurs avec une imprimante, appareil photo numérique. Tout ce qui utilise un Gamut sRGB.
      • Animation : améliore le contraste des tons sombres pour récupérer du détail.
      • CAO / PAO : améliore le contraste en utilisation CAO/DAO.
      • Standard : profile par défaut.
      • Low blue light : réduit la lumière bleue.
      • Chambre noire : pour travailler en faible luminosité.
      • M-book : pour une parfaite concordance avec les écrans des MacBook.
      • Utilisateur : paramètres perso de colorimétries.

Le 1440p en pratique

Cette définition est juste parfaite grâce à son Pitch 0.216 mm et sa résolution 117 PPP, pour la retouche de vos photos et autres. La netteté, le nombre de détails sont incroyables. Parfaite, mais pas sans défaut. En effet, si votre vue n’est pas au top, vous allez avoir quelques difficultés pour lire le texte. En bureautique, internet, pas de souci. Le problème vient surtout des programmes anciens non optimisés pour de la très haute définition, au-delà de 1080p, le texte est peu visible, car trop petit.

En effet, pour pallier ce désagrément, tous les OS modernes ont une fonction de mise à l’échelle pour adapter les éléments graphiques. De plus en plus de programmes offrent ces options directement afin d’adapter l’interface en fonction de la taille de l’écran et de sa définition. Une définition de 1440p sur du 25″ est le minimum. Si vous avez suffisamment de recul sur votre bureau, préférer le modèle 27″, PD2700Q, qui sera plus confortable. De surcroît, il est 10 bits. Si on atteint le minimum requis, cela ne signifie pas pour autant que le texte affiché est illisible. On est sur le même ratio qu’un moniteur 22″ 1080p.

 

Les plus, les moins

      • Les plus

        • Bonne colorimétrie,
        • Bonne réactivité,
        • Bonne ergonomie,
        • Mode d’économie d’énergie
        • Montage facile,
        • 100% SRGB/Rec.709.
      • Les moins

        • Rouge pur légèrement saturé,
        • Contraste limité 1000:1,
        • Capteur de présence qui manque de distance,
        • Pas de prise en charge du 10 bit,
        • absence du Adobe RGB.

 

En 2021 ?

Est-il toujours aussi parfait, comme d’écrit dans ce test ? Avec le recul de plusieurs années d’utilisation, oui je peux le dire, il est excellent et fonctionne à la perfection. Je n’ai pour le moment pas rencontré le moindre souci technique.

 

Conclusion

En conclusion, cet écran, je peux le dire, est assurément très bon. La qualité de l’image, sa construction de l’ensemble, donne l’impression d’être en présence d’un moniteur d’une gamme professionnel. De plus son rapport qualité/prix de 320 € environ, n’est pas exagéré. Le BenQ PD2500D est indéniablement le compagnon idéal des graphistes amateurs ou professionnelles.

Un questionnement sur le sujet ?

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