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  • Post last modified:22 février 2023
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Optimiser un site WordPress niveau performance ?

Qui ne sait jamais retrouver, un jour au l’autre, à devoir attendre des plombes pour le chargement de la page demandée. Patienter de longues secondes en espérant trouver l’information désirée, il y a de grandes chances, que la personne ne revienne jamais si une lenteur se fait sentir.

Dans ce guide, nous allons voir, étapes par étapes, comment accroître facilement la rapidité de vos pages.

Optimiser un site WordPress, les raisons.

Google considère, depuis plus de 10 ans, que la rapidité de chargement d’une page est un des critères de son algorithme. Sans quoi le référencement serait pénalisé.

Cependant, ce critère est surtout impactant pour vos visiteurs. Son impact sur le positionnement est négligeable. Le but est de les chouchouter, afin d’augmenter le trafic.

    • Un site lent dégrade fortement l’expérience utilisateur au risque qu’ils partent et ne reviennent jamais.
    • Moins de probabilité de conversion, inscription à la newsletter, vente de produits ou services…, si vos visiteurs ne parcourent vos pages.
    • L’autre effet, l’augmentation du taux de rebond qui correspond au taux d’une personne ne visitant qu’une seule page. Plus ce taux bas, plus votre site est convaincant au niveau de son ergonomie, sa rapidité et donne envie d’être parcouru.
    • Autre point, le crawl des moteurs de recherche, notamment Google. Un site rapide va faciliter la découverte de vos URLs. Un crawl correspond à la découverte d’URLs présentes dans vos pages.

Déterminer la vitesse de chargement de votre site

Pour ce faire, il existe de nombreux sites permettant de déterminer la rapidité de vos pages. Ils vous donneront également, en plus du score, toutes les indications sur les points d’amélioration à effectuer. Rien de plus simple. Il vous suffit de saisir l’adresse de votre site (votre page d’accueil). Chaque test est à effectuer 3 fois minimums pour être sûr de la pertinence des résultats.

Voici ce que cela donne pour « tech-and-news.fr », page d’accueil du site. On constate que les scores sont bons, entre 85 à presque 100 en appliquant les bonnes pratiques détaillées par la suite.

Optimiser un site WordPress grâce à PageSpeed Insights, scrore d'optimisation WordPress version mobile
Optimiser un site WordPress grâce à PageSpeed Insights, scrore d'optimisation WordPress version mobile
Optimiser un site WordPress grâce à GTmetrix, scrore d'optimisation WordPress
Optimiser un site WordPress grâce à GTmetrix, scrore d'optimisation WordPress
Optimiser un site WordPress grâce à Pingdom, scrore d'optimisation WordPress
Optimiser un site WordPress grâce à Pingdom, scrore d'optimisation WordPress

Optimiser un site WordPress : les éléments impactants la vitesse de chargement ?

Voici les points sur lesquels on peut facilement agir sans forcément mettre les mains dans le code de votre site.
    • Un hébergeur performant comme o2switch,
    • Installer les dernières versions de WordPress, de PHP,
    • Thème léger,
    • Les extensions,
    • Les images,
    • La mise en cache,
    • Effectuer régulièrement le nettoyage des fichiers inutilisés, basse de données, brouillons d’articles, corbeille, etc.

L’hébergeur

Votre hébergeur est l’équivalent d’un moteur de voiture. Rien ne vaut une F1, car même une grosse berline, ce n’est pas ce qu’il y a de plus rapide. Il faut que la configuration des serveurs soit adaptée à vos besoins. Autrement, toutes optimisations n’auront pas un réel impact.

Bien que sa tarification ait augmenté dernièrement, o2switch, reste toujours l’un meilleur rapport qualité/prix. Il est également recommandé d’éviter toutes offres entrées de gamme, sauf pour un site one page.

O2switch propose un serveur avec :

    • 12 CPU threads, 48 Go de RAM en ressources allouées,
    • NVME 3.2GO/S,
    • Hébergez vos sites sur des sous-comptes 100% isolés, gratuitement.

Comme vous le voyez, il y a de la marge. De plus, le cloisonnement fait que ces ressources allouées sont réelles et non partagées avec d’autres sites que le vôtre.

Installer la dernière version de WordPress

Le core (cœur) de WordPress est très régulièrement mis à jour, nouveauté, sécurité… Il est fort probable que certaines versions optimisent les performances afin d’accélérer le rendu des pages. Avant d’effectuer cette opération, veillez à sauvegarder votre site avec UpdraftPlus par exemple.

Il vous suffit de vous rendre sur le tableau de bord > mises à jour.

Deux types de mise à jour sont proposés :

    • Celles de maintenance, destinées à la correction des divers problèmes rencontrés.
    • Les versions majeures apportant de nouvelles fonctionnalités, optimisations, etc.
Mises à jour de WordPress
Mises à jour de WordPress

Par ailleurs, pour en apprendre davantage sur la gestion des extensions, je vous renvoie à l’article « Comment bien gérer les extensions WordPress ? ». Une partie est consacrée aux mises à jour de WordPress.

Installer la dernière version de PHP et augmenter la limite mémoire

WordPress se reposant sur ce langage de programmation qui est principalement utilisé pour produire des pages Web dynamiques via un serveur HTTP ou HTTPS. Il a permis la création d’énormément de site.

PHP étant régulièrement mise à jour par la fondation du même nom. L’objectif est d’améliorer ses performances, sa sécurité et fonctionnalités. En utilisant les dernières versions, WordPress a été largement accéléré.

Tout se passe côté hébergeur. Comme je suis chez o2switch, je ne vous parlerai que de celui-ci. Pour cela, il faut se rendre sur le cPanel, ou l’administration du serveur proposé par votre hébergeur.

Repérer « Sélectionner une version de PHP », puis « Curent PHP version », afin de définir la dernière version proposée (menu déroulant bleu se trouvant à droite). Ici la 8.1 au moment d’écrire ces lignes. N’hésitez pas à contacter l’assistance de votre hébergeur, si besoin.

Gestion de la version de l'hébergeur
Gestion de la version de l'hébergeur, ici la dernière en date, la 8.1

Normalement, votre site sera mis à niveau en quelques secondes.

Vérifier aussi que la quantité de mémoire allouée est suffisante. Cette valeur se situe sous la ligne « memory_limit », en vous rendant dans les options de PHP en haut à gauche.

Configuration de PHP via les options
Configuration de PHP via les options
Paramétrage de la limite de la mémoire allouée de PHP.

Ensuite, passer la limite de la mémoire sur 256 Mo (menu déroulant), valeur suffisante pour la majorité des sites.

Un thème léger

Des thèmes, on en trouve des gratuits, et des freemiums avec une version gratuite, mais limitée. C’est cette dernière catégorie que je vous conseille de vous tourner. Ils ont généralement une équipe de plusieurs personnes afin d’optimiser son code source. Elle sera donc légère et performante et mises à jour régulièrement.

Éviter les « usines à gaz » et préférer les thèmes sans fioritures dont la réputation n’est plus à prouver. Le plus important est de choisir le thème le plus adapté à vos besoins et vos préférences.

Astra, GeneratePress et Oceanwp à réserver aux plus expérimentés (nombreuses options de configuration), sont ceux que tout le monde cite en premier.

Les extensions

Les extensions, tout comme les thèmes, se choisissent en fonction de leur réputation. N’installer que le strict nécessaire, celles pas trop lourdes en fonctionnalités. Une trentaine tout au plus.

De plus, elles peuvent être incompatibles entre elles et le thème et comporter des failles de sécurité. Voilà pourquoi il est conseillé de les mettre à jour régulièrement. Désinstaller celles inutilisées afin d’éviter tous risques piratage. Les indispensables sont, liens officiels du répertoire WordPress :

N’hésitez pas à consulter le guide « Comment bien gérer les extensions WordPress ? » que j’avais rédigé il y a quelque temps.

Gérer les images, via extensions

Les images peuvent représenter jusqu’à 50 % du poids d’une page web. Ce n’est pas négligeable. Ce poids est en partie dû à son format, jpeg, png, WebP de préférence, à sa définition, ainsi que son taux de compression. Dans la mesure du possible, ne dépassez pas les 1920 x 1080 px, pour un poids de 100-150 Ko.

Google vous recommande d’utiliser un format d’image moderne, le WebP (site Wikipédia). Il est 30 % minimums plus léger à qualité équivalente. D’autant plus qu’à partir de 2020 tous les navigateurs internet sont compatibles avec ce format.

Pour réaliser cette tâche, plusieurs possibilités s’offrent à vous. La première via une extension :

EWWW Image Optimizer (Freemium) va se charger de compresser toutes nouvelles importations d’images automatiquement dans la bonne définition et de poids. Ainsi que de les convertir au format WebP. De plus, elle est assez lourde en ressources serveur. Un comble !

imagify (freemium), autre extension identique à « EWWW Image Optimizer », à un détail près, sa limite de 20 Mo/mois, soit environ 200 images jpeg.

Gérer les images, via site + extension

La deuxième méthode consiste à compresser vos images en amont avant de les téléverser sur votre serveur. Il existe de nombreux sites spécifiques comme Compresor.io ou Tinyjpg.com. Deux choix de compression sont habituellement proposés, avec ou sans perte de qualité.

Ensuite, vient l’étape de la conversion au format WebP à l’aide d’une extension. En voici deux que j’ai choisi provenant du répertoire officiel WordPress :

Pour diminuer l’impact de vos images, le chargement paresseux ou différé (lazy load) est le bienvenu. Son but est de charger que les images ou autres, lorsqu’ils ou elles sont visibles à l’écran. Référez-vous à la rubrique cache pour plus de détails.

Mettre en cache, explication

Lorsqu’une page est visitée, une requête est envoyée au serveur, puis traitée. Le résultat de tous les éléments qui composent le site (en-tête, des images, un menu et le blog, etc) est ensuite renvoyé au navigateur internet. Tout cela prend du temps, beaucoup selon la lourdeur.

La mise en cache est la technique la plus efficace. Elle consiste à copier l’intégralité d’une page web sur le serveur côté hébergeur où est stocké le site visité. Lors d’une seconde visite, il suffira de ne restituer que les éléments nécessaires à partir du cache.

C’est exactement le rôle d’une extension de mise en cache qui va demander de copier certains fichiers sur le disque dur ou en RAM. En conséquence, vos pages web se chargent plus vite.

Mettre en cache, serveur dédié ou extension

Cette partie demanderait à elle seule un article dédié. Je ne vais pas entrer dans tous les détails pour simplifier le sujet aux néophytes. Sachez que, selon la stratégie optée, vous n’obtiendriez pas forcément les mêmes résultats. En outre, tout va dépendre de ce qui constitue votre site web : thème, extensions, et côté de l’hébergement (serveur dédié).

          • Serveur cache dédié

Ce type de cache permet un nombre de requêtes bien plus importantes qu’avec une extension de cache. Le plus utiliser, LiteSpeed Cache (serveur LsCache). Son principe réside en la création du cache d’un site sur un serveur dédié et nécessite l’extension de même pour son paramétrage.

D’autres serveurs existent, que l’on appelle serveurs infogérés. Ils sont, comme son nom l’indique, gérés par l’hébergeur en toute transparence. Ce qui n’est pas le cas de LsCache qui demande un paramétrage pour son fonctionnement.

          • Extensions de cache

Bien qu’un cache serveur dédié soit plus efficace, passer par une extension offre l’énorme avantage d’être utilisable part tous les sites, sauf hébergeur spécifique. Toutes ne se valent pas en nombre de requêtes/s comme le montre la capture proposée par LSCache. On retrouve :

Nombre de requêtes entre LSCache et les extensions de cache.
Capture fournit par Litespeed Cache, du nombre moyen de requêtes traitées par seconde entre les différentes extensions de cache.

En plus de la mise en cache, il est intéressant d’activer le cache des objets et du navigateur. Il sera téléchargé par le navigateur internet. Ce qui évite de devoir le récupérer à partir du serveur lors de futures visites d’un même site.

L’autre technique intéressante, le chargement paresseux ou différé (lazy load) de vos médias, iframes (intégration d’un élément HTML issu d’un autre site comme une vidéo YouTube ou Twitter). Son but est de n’afficher que les éléments visibles à l’écran.

Vous pouvez aussi Minifier les fichiers CSS (Feuilles de style), le JS (JavaScript), ainsi que le contenu HTML.

Nettoyage de la base de données

Au cours de la vie de votre site/blog, votre base de données se remplit. Il sera inévitable, pour garder de bonnes performances, d’effectuer régulièrement le ménage des révisions de vos articles, des brouillons, de la corbeille, des commentaires indésirables, etc.

Comment réaliser cette tâche ? À la main ! Non bien sûr. Cette fonctionnalité est souvent disponible au sein même de votre extension de cache à l’instar de LiteSpeed Cache ou WP Rocket.

Autrement, je vous recommande l’extension WP-Optimize – Cache, Clean, Compress. Une fois installée et activée, vérifier que toutes les options de mise en cache de cette dernière sont bien désactivées pour ne pas interférer et ralentir votre site, voir subir des incompatibilités. Les doublons sont toujours à proscrire. Avant toute opération de nettoyage, l’extension recommande d’effectuer une sauvegarde de la base de données.

Cela tombe bien, j’ai aussi un autre article parlant de la sauvegarde d’un site sous WordPress, Intitulé « Pourquoi et comment sauvegarder un site WordPress ? »

Compression GZip ou Brotli

La compression GZip ou Brotli va compresser sans perte toutes vos pages HTML, fichiers CSS et JS afin d’en réduire la taille. Vu que tous les navigateurs le prennent en charge, les hébergeurs l’activent généralement par défaut.

Pour le vérifier, le site giftofspeed.com vous indiquera si l’une des technologies de compression est bien active. Si ce n’est pas le cas, rendez-vous sous la gestion du PHP, vue précédemment, de votre hébergeur. Autrement, le support client reste la seule solution pour l’activation du Gzip ou du Brotli.

Optimiser un site WordPress : Vérification de l'activation de la compression Gzip ou Brotli
Optimiser un site WordPress : Vérification de l'activation de la compression Gzip ou Brotli

Comme vous le constatez, sur tech-and-news.fr, j’utilise la compression Brotli (Brotli is Enabled). Autrement, la mention « Is Not Enabled » est indiquée.

Pour confirmer les bénéfices, refaites les tests de performance. Normalement, les résultats doivent montrer une nette amélioration du score.

Ce que j’utilise sur tech-and-news.fr

Tout d’abord, je suis hébergé chez o2switch qui met à disposition le serveur LSCache, c’est cette solution que j’ai choisie pour ses très bonnes performances.

Le thème utilisé est Oceanwp. En ce qui concerne les extensions : Elementor free, Secupress free, Site Kit par Google, UpdraftPlus free et autres.

Toutes mes images, premièrement, sont compressées via le site Compressor.io, puis converties à l’aide de WebP Express.

Optimiser un site WordPress, la conclusion

À la suite de la lecture de ce guide, en suivant, pas à pas, les bonnes pratiques de l’optimisation, votre site doit avoir gagné en rapidité et en légèreté. Garder à l’esprit que ce n’est que du confort pour les personnes le parcourant. Cela n’a en réalité que peu d’impact sur le référencement SEO, car tous les sites sont de toute façon, eux aussi, optimisés.

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